Bonsoir,
Cette photo prise lors de vacances au Saguenay à l'été 2005, il me semble que c'était hier déjà 3 ans bientôt.
Le quartier où j'ai habité, mes dernières années au Saguenay était situé en bas d'un mont. Dans le passé il y avait eu sur sa face que l'on voyait de chez moi, une piste de ski.
Aujourd'hui, il y a sur un versant, un centre d'art et un théâtre.
Quand on est plus jeune, je parle de l'enfance, les espaces nous paraissent immenses; comme le balcon où je jouais quand j'avais moins de 6 ans. Il était de la grandeur d'un garage pour une voiture.
Aux abords de certaines maisons il y avait ce qu'on appelait des'' coulées'', espèces de petits vallons où l'on glissait en traîneau ou traîne sauvage,quelque fois en ski. Les garçons construisait de petits sauts pour le ski, je ne me suis jamais risquée.
Nous avions à ce moment là des skis en bois et portions des bottines en cuir avec bout carré le harnais qui retenais la bottine passait derrière, comme une espèce de ressort mis sous tension par une clanche au devant de la bottine(comme un levier qu'on abaissait).
Mon plus grand plaisir était quand il venait juste de neiger. Sur le côté du mont. il y avait une piste pas tellement abrupte, mais skier dans la neige folle était grisant,fallait pousser avec les bâtons car il y avait des bouts plus plats.
Un hiver, un de nos voisin en arrière avait construit un piste glacée, avec des petits bouts de tunnels.Les enfants y glissaient avec des cartons et d'autres que je soupçonne maintenant d'avoir volé quelque chose à leurs mères. Ils avaient des couvercles de lessiveuses précurseurs des petites cuves en plastique d'aujourd'hui.
Une autre année ce fut une patinoire sur laquelle nous avons commencé nos prouesses mes soeurs et moi.
Quand je fus plus habile mon père nous amenait à l'aréna.Je me souviens d'une belle petite jupe à carreaux rouge,le bandeau et les mitaines en angora blanc que ma mère m'avait tricotés.
Mais le summum était quand mon père m'accompagnait le dimanche après-midi, mauzusss qu'il patinait bien. Quand une valse jouait il m'avait montré à croiser les pieds en tournant.
Voilà une partie de mes souvenirs d'hiver.
À plus tard avant le dodo.
Nicole L.
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